Chrysalide
Ton regard annonce une venue
la naissance de nos corps à nu.
Allongée, lascive, tu explores
les fonds de mon corps.
Puis dans tes bras enlacés
dans un cocon mon aimée,
c'est l'éclosion, la naissance de nos sens,
l'avènement de nos consciences.
Maintenant détaché de moi
et moi ici en émoi.
tu voles, voles, voles,
de nuit la lumière danse sur tes contours
de jour il éveille toujours l'amour
éphémère il garde inlassablement le même gout.